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JULES de DIDIER CAUWELAERT, Albin Michel

Didier van Cauwelaert a fait de Jules, un labrador, l'un des personnages principaux de son dernier roman mais pas de la couverture du roman puisqu’on y voit un superbe braque allemand (je pense). Une déconvenue, j’adore les labradors !

Alice, une jeune et belle femme, s’apprête à prendre l’avion pour Nice où elle doit subir une intervention qui lui fera recouvrer la vue. Elle est accompagnée de Jules, le chien qui guide ses pas depuis des années. Dans le hall de l’aéroport d’Orly, elle s’arrête à un stand pour acheter quelques macarons et c’est là que leur destin va basculer, celui d'Alice, du chien et... du vendeur de macarons !

Alice ne le sait pas encore mais Zibal, le vendeur de macarons le sait déjà. Lui, l’ingénieur génial dont les inventions auraient pu lui rapporter des millions, a été trahi par la femme qui partageait sa vie. Le seul emploi qu’il ait trouvé après avoir tout perdu à 42 ans est vendeur de macarons Ladurée à l’aéroport d’Orly. Alice devient son obsession, il lui faut la retrouver coûte que coûte, il l’attend en vain jusqu’au jour où c’est Jules qui apparaît, mais seul. Il ne faudra pas moins de 24 h à Jules pour faire de la vie de Zibal un cauchemar ; il lui fait perdre son emploi, son logement et tous ses repères. Tous deux « Diffamés, désaffectés, abandonnés, indésirables » partent comme deux compagnons de misère, à la recherche d’Alice…

La 4ème de couverture est très explicite du thème traité : « Une femme qui se cherche. Un homme qui se perd. Un chien qui les trouve... Un livre qui rend heureux »

Ambitieux sujet traité avec beaucoup de légèreté, d’humour mais aussi de tendresse et d’humanité grâce à ce Jules, si attachant dans sa démesure et si incroyablement intelligent ! L’épisode chez le comportementaliste est savoureux.